Le quotidien du fetishiste

[Fetlatex]

Bonjour,

Ayant découvert le latex il y a pas mal de temps et commençant à avoir une envie d'en porter régulièrement (au quotidien par exemple), je souhaiterais en savoir plus sur votre quotidien. Comment vous faite pour en porter au quotidien, le regard des gens, etc....
Pour ma part c'est quelque chose que je "cache" à ma conjointe (8 ans que nous somme ensemble), mais elle sait que j'aime beaucoup cette matière mais ne l'accepte pas particulièrement. Du coup j'en porte que quand elle n'est pas là peut être une fois par mois je dirais.

Merci pour vos retours

[Biscuit]

Ma compagne est au courant de mes fétichismes mais ne les partage pas. Du coup c'est sans elle que je porte mes tenues. Pour ce qui est du lycra, certaines activités sportives me permettent d'en porter en extérieur. Pour le latex par contre c'est plutôt dans l'intimité, seul ou avec un.e partenaire qui partage mes goûts pour cette matière, ou parfois dans des lieux qui s'y prêtent, clubs ou soirées spéciales...

[Paul Globe]

Comme on a des enfants, tout est au point mort pour le moment. On attend qu'ils soient plus mûres sur ces sujets et que nous soyons plus sereins sur le contexte scolaire, autres parents etc. bien que ça se passe globalement bien outre mesure. Mais j'attends le jour béni où je pourrai reporter des trucs "dzidzite". Ma chérie n'est pas trop dans le trip mais n'est pas contre et plutôt curieuse et expérimentatrice, donc wait and see !

[lycraboy]

Moi, c'est le zentaï:
Au début je me cachais, je n'osais déclarer mon fétichisme des tenues moulantes a tout le monde.
Un jour, je me suis lancé et je me suis montré a mes parents en zentai,leur présentant un simple déguisement.
Bien + tard, ayant mon "chez moi, j'ai pu m’épanouir un peu+ . Je le cachais aux p'tites copines, de peur de leur réactions.
Ce n'est que quelques années + tard, garce au forum Elasticouples (qui n'existe plus depuis des années) puis celui-ci que j'ai pu en parler, voir que je n’étais pas seul en France et dans le monde et me faire des amis. Depuis, ma famille, mes amis, et même mes collègues connaissent ma passion Zentaï, mais du coté soft, déguisement,..la pilule passe mieux. Au quotidien, je porte très souvent des collants de femme sous mes jeans quand je sors en ville et même des leggings sous mes bleus de travail.

[Doudou]

Après quelques années de découverte solitaire de mon goût prononcé pour les combinaisons moulantes et certaines matières comme le velours, j'ai fini par faire part de mes secrets à ma femme, qui l'a très bien reçu malgré mes craintes.

Depuis 2 ans cela fait partie intégrante de notre vie, particulièrement sur son volet intime, madame ayant même développé un plaisir certain à me voir et me toucher enveloppé de la sorte.

Par contre il est pour moi hors de question de révéler cet aspect de ma personnalité à qui que ce soit d'autre. Il m'arrive cependant de porter des tenues sous mes vêtements, ce qui fait à chaque fois sourire ma tendre moitié, et se termine souvent d'une manière que la bienséance m'interdit d'écrire.

[Biscuit]

C'est super ça Doudou ! Et pourquoi le dire à d'autres personnes si le vivre avec ta compagne te comble déjà...

[Ajustadito]

Un peu dans la ligne de Doudou, je peux témoigner ici qu’il est possible et même souhaitable de s’ouvrir de ses fantasmes fétichistes à sa partenaire. Divorcé d’une première union, je me suis remis en couple depuis maintenant 10 ans; après quelques mois, je m’étais enhardi à m’ouvrir de mes intérêts fétiches à ma bien-aimée pour découvrir, ô surprise, qu’elle semblait en avoir aussi. Je pense pouvoir dire qu’elle ne le savait pas elle-même, ou du moins qu’elle ne les aurait pas reconnus explicitement. Mais elle aimait le cuir, les leggings, les tenues brillantes et sexy, sans avoir guère osé en acheter et en porter. Je l’ai stimulée à se lâcher, nous nous sommes acheté des zentaï, des cuirs, elle s’est même reçu un catsuit en latex (malheureusement chinois de qualité peu durable, à réessayer une meilleure fois) et depuis maintenant plusieurs années nous épiçons joyeusement notre vie intime avec des secondes peaux - quand nos jeunes ne sont pas à la maison (de grands post-ados bientôt émancipés). Peu exhibitionnistes, nous gardons cela dans notre sphère privée.